CONCLUSION

Le développement des biocarburants de 1ère et 2ème génération n'a pas été un succès. Leur exploitation dans des pays où les activités sociales et économiques sont déjà tendues, leur pollution lors de leur combustion, leur dépendance au pétrole et leur prix relativement peu intéressant ont contribué à cet échec. Le raffinage des microalgues a donc intéressé bon nombre de scientifiques, et a permis un développement encore expérimental de ces végétaux.

Mais le développement des algues n'est toujours pas compétitif en ce qui concerne leur efficacité et leur rendement. Ces végétaux pourraient cependant régler beaucoup de problèmes de pollution : réduction des parcelles d'exploitation, contrôle d'émission de CO2 et diminution de nos déchets, même si l'exploitation de ces végétaux entrainera toujours quand même une pollution .

Le développement des microalgues ne s'arrête pas au biodiesel ou au bioéthanol (qui nécessitent toujours l'apport de pétrole) . En effet, les producteurs industriels de carburants ont bien compris qu'il ne fallait pas miser sur le pétrole dans les prochaines années, d'où la recherche d'un carburant durable pouvant se substituer totalement au pétrole : l'huile pyrolytique.

Faire fonctionner un moteur grâce à un biocarburant 100% microalgal reste encore impossible ,mais il est probable que d'ici quelques années, ce carburant puisse faire fonctionner les voitures de beaucoup de Français. Cette huile pyrolytique pourrait être le carburant de demain à condition de régler les questions économiques (montant de la taxation, cout  d'exploitation...) mais surtout le principal obstacle chimique qui est sa forte teneur en oxygène, ce qui l'empêche d'être utilisée pure.

N'oublions pas que ce carburant n'est pas la seule solution à la découverte de nouvelles énergies et que ce marché reste concurrentiel. En ce moment, la pile à hydrogène connait ,comme l'huile pyrolytique, un intérêt croissant. Elle pourrait bien concurrencer les carburants à partir de microalgues lorsque les problèmes seront réglés.

Remerciements : 

Nous tenions à remercier principalement les trois professeurs qui nous ont accompagnés, en nous fournissant un encadrement et de nombreuses aides. Madame Mony et Mme Eckert qui ont répondu à nos nombreux courriels et Mme Choblet qui nous a apporté un cours sur la photosynthèse. Nous sommes reconnaissants de leur implication dans notre travail.                                                                                                                   

Nous avons pu aussi compter sur l'équipe d'algosource, sans qui ce TPE n'aurait pas été possible.                      Enfin, le garagiste et l'ingénieur automobile spécialisé dans les biocarburants, nous ont permis de finaliser notre projet.